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Arthur était jeune, jeune et paysan. Quoi de plus banal au 12e siècle pour un fils de paysan que d’être soit même paysan ? Un beau jour, alors que la journée s’annonçait comme toutes les autres journées, Arthur fit une découverte incroyable. Celle-ci allait sûrement changer le cours de sa vie, Il venait de déterrer un squelette. Encore une fois, quoi de plus banal qu’un squelette enterré sur les lieux d’une vielle bataille me direz-vous ? Rien, mise à part le fait qu’Arthur était collectionneur de vieux os. Le hasard faisant bien les choses, Arthur n’avait pas ces os dans sa collection. Enivré par sa toute nouvelle découverte, celui-ci se dépêcha d’aller quérir son vieux père qui, comble du hasard était lui-même collectionneur de vieux os.
Intrigué par le retour anticipé de son fils, Uthar le père d’Arthur se munit de sa fourche. En effet, il était coutume dans la famille de se méfier du paysan courant. Sait-on jamais quelle diablerie celui-ci pouvait fuir. Menaçant son fils des piques acérés de sa fourche, le père de notre héro s’exclama en des termes que seule des oreilles de paysan du 12e siècle pourraient comprendre. Ne pouvant traduire littéralement les propos de notre ami, nous passerons donc directement à la suite. Peu après avoir révélé sa découverte à son père, Arthur se dépêcha de retourner aux champs récupérer ses trésors. L’excitation grandissante, celui-ci se mit au pas de course. A la vue de son fils, le père d’Arthur reprit sa fourche, puisque il était toujours coutume dans la famille de se méfier du paysan courant.
De retour aux champs, Arthur constata que sa découverte n’était plus. Les magnifiques os qui avaient étés déterrés ne gisaient plus où ils devaient être. La légende voulant que les paysans aient une vision aiguisée, Arthur se mit à scruter les alentours à la recherche du potentiel bandit responsable de ce larcin.